Les végétaux ont évolué en atteignant des niveaux croissants de complexité, depuis les premières algues, en passant par les bryophytes, les lycopodes et les fougères, jusqu'aux complexes gymnospermes et angiospermes actuels. Bien que les végétaux plus primitifs continuent de prospérer, particulièrement dans leur milieu d'origine, chaque nouveau degré d'organisation développe de nouvelles capacités qui lui permettent de mieux s'adapter à de nouveaux milieux.
Les angiospermes ou plantes à fleurs sont les embryophytes les plus abondants avec probablement plus que 250 000 espèces décrites actuellement et sont de loin les végétaux les plus diversifiés et les plus répandus. Leur conquête des différents milieu ou niches écologiques a été possible grâce à l’acquisition au cours de leur évolution de nouvelles structures morphologiques et anatomiques divers montrant plusieurs différences structurales définissant les grands groupes taxonomiques (Mocotylédones = angiosperme qui possèdent qu'un seul cotylédon (feuille embryonnaire) et les Dicotylédones qui possèdent deux cotylédons).
La morphologie végétale est l'étude de la structure externe d'une plante, par exemple la disposition des feuilles. L'anatomie végétale est l'étude de la
structure interne d'une plante, par exemple la disposition des cellules et des tissus d'une feuille.
Particularités des végétaux.
Les végétaux sont immobilisés, ce qui les obligent à s’adapter au milieu, à la disponibilité en eau, à la lumière et à la température et à se nourrir de ce qui les entourent (CO2 gazeux, eau liquide, éléments minéraux). Ce sont particularités qui définissent l’autotrophie.